LA MYSTÉRIEUSE ET AFFIRMEE ANNA
"Qui je suis". C’est avec ce titre qu’Anna Heberley concourra
à la Rose d’Or. « Je suis très impatiente », avoue-t-elle. Depuis trois ans elle fait découvrir son talent sur scène, dans des salles intimistes, des plus grandes aussi, comme celle qui l’a menée à se produire sur Télé Nord Pas de Calais, voire des immenses, quand pour la Fête des chtis (pour couronner le succès du film de Dany Boon) elle a chanté devant plus de 10 000 personnes. Malgré ce palmarès, elle veut regarder toujours de l’avant et espère que la Rose d’Or sera son "plus beau souvenir, avec le public qu’on m’a décrit chaleureux et l’Orchestre Coll". Elle n’en démord pas, l’adrénaline de la scène est pour elle une drogue et promet : "on va mettre la pêche". Ses goûts, Tracy Chapman pour l’anglo-saxon, Alain Bashung pour le français inspirent sa musique folk, où les percussions, la guitare et même, plus rare la mandoline donnent une sonorité propre qui fait son identité. Mais ce n’est pas tout, dans le titre "Qui je suis", malgré son apparente douceur, son côté espiègle, sa part de mystère, l’artiste montre une autre facette d’elle : un fort cara-tère bien trempé. "Cela parle des hommes qui ne comprennent rien aux femmes", sourit-elle. Un sujet sans fin…
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